15 jours de navigation dans les Cyclades (Grèce)
Samedi 4 juin 2016 (D.F.)
Après quelques jours de découverte d'Athènes, rendez-vous chez fancy sailling pour la prise de possession de notre lagon 400 de location pour 15 jours de navigation dans les cyclades. Nous dénichons l'algéco de la société de location dans la marina Alimos.
Maria nous reçoit, sympathique et avenante. Elle nous propose de faire nos courses tranquilles et de retrouver Georgios au quai pour pour le check-in du bateau.
Nous allons faire notre avitaillement dans une petite supérette peu achalandée. Nous vidons les rayons déjà bien pauvres et le patron prend note au fur et à mesure de nos achats pour refaire une commande à la suite ! On est loin de nos hyper. Mais c'est bon enfant et surtout très sympa !
Le patron nous propose de tout véhiculer jusqu'au bateau avec sa petite fiat quatrocento. Et bien soit ! Seule Lolo accompagnera les victuailles et nous autres repartons à pieds.
Prise de contact avec Georgios et notre bateau qui oh surprise est flambant neuf ! Nous serons les premiers locataires et nous donnons même un petit coup de main à retirer les derniers films alimentaires qui emballent certains éléments du bateau, ça sent le neuf !!

Notre Lagoon 400 flambant neuf
Une fois l'état des lieux réalisé et après avoir reçu les dernières consignes de Georgios, nous pouvons larguer les amarres vers 16h30 direction le cap Sounion notre premier arrêt étant prévu ce soir après 23 milles nautiques.

Sortie du port Alimos
Nous voguons cap sud-est au pré serré et avançons à 5-6 noeuds sous un soleil de plomb.
Nous arriverons juste avant la nuit avec un merveilleux premier coucher de soleil, en finissant au moteur, le vent ayant totalement disparu en cette fin de journée.
(Parcouru 26 MN)

Nous entrons dans la baie pour mouiller juste sous le merveilleux temple de Poseidon qui coiffe le cap Sounion.
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Extrait journal de bord |

Le temple de Poseidon

Départ du cap Sounion pour Kythnos
Colonnes de marbre de Sounion où rien n'arrête les vagues
Où je peux entendre nos murmures qui s'effacent
(Lord Byron)

Mouillage sous Ak Sounion
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Extrait journal de bord |
Dimanche 5 Juin 2016 (parcouru: 23 MN) (MC.I.)
Toute la nuit nous avons été bercés par une houle rentrante. Seul Dom n'a rien senti et dormi comme une masse.
Levé matinal pour Marc et moi, vers 7h30 je peins ma première aquarelle des vacances et Marc commence un carnet de vacances avec dessins à la plume, reproduction de cartes etc...
Dom et Lolo nous rejoignent pour un bon petit déjeuner au soleil. La houle a disparu, le temps est superbe.
Nous plongeons tous à l'eau avant de partir pour notre deuxième étape qui sera notre première île des Cyclades, Kythnos.
Le vent s'est levé et nous levons la grand voile. Quel bonheur de retrouver le chant du vent dans les voiles et le petit sifflement caractéristique de l'eau qui file sous la coque !

Malheureusement au fil des heures le vent faiblira pour disparaitre totalement avant notre arrivée.
Nous entrons dans la baie de Fikiadha vers 14h, il y a une dizaine de bateaux au mouillage.
Nous sommes un peu déçus mais nous nous plaçons un peu au nord de la baie et finalement le vent aidant notre cockpit se retrouve face à la rive et nous avons le sentiment d'être seuls !
En fin d'après midi nous partons en annexe rejoindre la rive de Nikos Ay Loukas et décidons de marcher jusqu'à la petite église située sur son sommet.

Nous nous amarrons en contre-bas de deux petites maisons blanches aux volets bleus, telles qu'on les voit sur les cartes postales. Un chemin rocailleux qui serpente entre des buissons faits de coussins épineux ou entre des murs de pierres sèches nous conduit jusqu'à une petite chapelle d'où nous avons un beau point de vue. De là-haut nous avons une vue superbe sur les deux baies qui ne sont séparées que d'un mince tombolo.
L'île n'est peuplée que de quelques chèvres qui broutent les quelques buissons épineux qui poussent entre les roches. Les pierres dégagent ce soir toute la chaleur qu'elles ont accumulée dans la journée. C'est un régal pour les sens, la lumière du couchant colore tout dans des tons couleur d'or, tout est paisible, seul le ronronnement du moteur d'une caïque rentrant au port vient troubler le silence quelques instants. Nos pas dans la garrigue font se lever toutes sortes de senteurs.
Que l'on se sent bien loin de toute la frénésie qui constitue habituellement notre quotidien !
Prendre le temps, "Être" tout simplement ! cesser de "Faire" pour prendre le temps "d'Être", que ce sentiment si élémentaire et humain nous apparait comme un luxe !! preuve que nous vivons dans un monde de fou...!
Nous rentrons à la rame jusqu'au bateau pour ne pas troubler le silence de la baie qui s'est vidée de plusieurs bateaux, les petites embarcations et les gros yachts sont partis.
Une fois à bord, l'annexe rangée, nous prenons l'apéro, Ouzo ou bière selon les désirs de chacun.
Petit repas dans le cockpit, échanges entre amis jusqu'à la nuit, le ciel est constellé d'étoiles, le sommeil nous gagne et nous rejoignons nos couchettes pour une bonne nuit.
Lundi 6 juin 2017 (parcouru: 33 MN) (M.D.)
Levés très tôt Marie et moi allons nous baigner et faisons sur le roof nos exercices matinaux de yoga et gainage.
Lolo et Dom levés nous prenons le petit dej. en discutant du programme du jour.
Direction le sud de Nikos Syros. Nous avons abandonné l'idée de nous rendre à Délos car le coup de vent annoncé mercredi et jeudi (35 noeuds, rafales à 45) ne nous permettra de toute façon pas de mouiller dans le chenal entre les deux îles et de nous rendre en annexe pour visiter le site archéologique de Délos. Le chenal sera encore plus venté et la mer trop forte.
Nous irons directement à Naoussa mais en coupant le chemin en deux en mouillant ce soir dans la petite baie à l'extrême sud de Syros, Ormos Varis.
Nous remontons l'île de Kytnos par le nord, malheureusement le vent est erratique et pas toujours aisé de naviguer à la voile.
Après avoir passer le cap au nord de l'île nous croisons un bateau militaire. Une demi-heure plus tard, alors que mes compagnons font la sieste, je vois passer à une centaine de mètres du bateau des tubes et une antenne qui sortent de l'eau de 2 à 3 mètres ! Qu'est-ce que c'est que ça !
Je regarde immédiatement la carte sur le GPS et je ne vois aucun signalement d'obstacle quelconque, je saute sur l'appareil photo et prends quelques clichés au télé-objectifs. En fait nous pensons qu'il s'agissait d'un sous-marin ! Nous avons comparé les clichés à des photos sur le net et peu de doute possible ! Nous lirons un article quelques temps après informant que des manoeuvres militaires Russe ont eu lieu conjointement avec la Grèce dans cette période ! Instants impressionnants !

Sous-marin ? mystère...
Nous arrivons dans l'après-midi et mouillons devant la petite ville paisible de Varis au nord de la baie devant le mur de pierre qui longe la rive. Il n'y a qu'un seul autre bateau.
L'eau est bleue turquoise et cristalline mais cela signifie aussi que les fonds sont de sable et que la faune est pauvre.
En début de soirée nous rejoignons avec l'annexe le petit port de pêche. Nous accostons au ponton où quelques caïques multicolores sont amarrées. Un grand-père avec son petit fils sur les genoux pêche à la ligne de la petite friture. Echanges de sourire, un petit signe de la main. On se sent de suite à l'aise, accueillis. Un pêcheur qui répare son filet nous adresse lui aussi un grand sourire que nous lui rendons avec plaisir.
Juste après les barques, quelques tables revêtues de nappes nous invitent à nous assoir. Les tables sont posées là juste à un mètre du petit quai. La patronne vient à notre rencontre et nous invite à prendre place avec toujours ce sourire omniprésent chez les grecs. Nous commandons de l'Ouzo et un repas mixte. C'est à dire un mélange des différents plats que nous partageons entre amis.
Nous sommes selon l'expression les pieds dans l'eau, la soirée est chaude. Nous avalons avec délice les plats. Pour Dom et moi, nous adorons les boulettes de viande accompagnées de french fries ! Alors que le choix des femmes se porte sur des assortiments de poissons qu'on imagine pêchées du jour. Nous trinquons et buvons notre Ouzo accompagné de tartines d'un délicieux tzatziki tout frais.
Nous avons mangé des choses délicieuses, de plus c'était copieux. Quand nous recevons la note nous n'en revenons pas. 74 euros pour 4, avec les apéros, les entrées , les plats, les desserts, cafés, le vin...
Très agréable pour la bourse et une merveilleuse soirée de plus !
La nuit est très paisible car la baie est fermée et donc très bien protégée sauf des vents du sud.
Mardi 7 juin 2016 (parcouru: 23 MN) (L.F.)
Après une nuit paisible dans la petite baie de Varis, petit déjeuner sur notre terrasse favorite puis petit bain matinal pour Dom et moi. Marie et Marc toujours très matinaux avaient déjà fait trempette de bon matin et leur yoga sur le roof...
8h45 nous levons l'ancre, direction Paros, notre prochaine escale. Le vent semble de la partie et nous hissons grand voile et génois, nous filons bon train. Que c'est agréable le chuintement du vent dans les voiles !!....
Hélas pour peu de temps car Eole est capricieux et le vent tombe rapidement nous contraignant à l'usage du moteur ... Nous arrivons à Paros vers 12h30 dans la grande baie de Naoussa où notre captain nous a réservé un mouillage de rêve: eaux turquoises, petite plage de sable fin à proximité, en face d'une chapelle surplombant la mer. Le port pittoresque de Naoussa se détache dans le lointain.
Pour l'instant peu de bateaux au mouillage mais nous savons que cet endroit abrité du Meltem sera le refuge probable de nombreux voiliers en prévision de l'avis de vent frais avec rafales à plus de 35 noeuds annoncées pour les deux prochains jours.
En attendant, Apéro: Ouzo, biera, cefko krassi, mixed grill salad ! Sieste pour tout le monde, ça c'est l'incontournable des vacances!
Le vent se lève effectivement dans l'après midi soulèvant un clapot qui n'incite pas à la baignade.
Le captain surveille la météo, le Dom les bateaux qui arrivent.
Mais Marie intrépide comme toujours m'entraine pour une virée à terre. J'ai quelques réticences: les courants semblent forts, mais l'envie est la plus forte et nous chaussons palmes avec masque et tuba et atteignons le rivage sans trop de difficultés. Nous planquons notre attirail entre deux roches et nous voilà parties pour une première exploration de la péninsule de Korakas. Nous prenons de la hauteur et admirons à loisir les nuances turquoises de ce mouillage idyllique. L'endroit est vraiment superbe, la lumière plus douce de la fin de journée apaise le paysage. Des effluves de garrigue nous enveloppent, qu'est-ce qu'on est bien! Marie fait 150 photos de la baie, il faut dire qu'à chaque détour le paysage est différent.Nous observons les bateaux 17 sont au mouillage dont un certain nombre ont le pavillon Français. Apparemment c'est un endroit qui attire nombre de nos concitoyens ! Un breton prévoyant est en train de monter deux haussières à terre. Une énorme goélette vient également se mettre à l'abri. Tous les bateaux se préparent à subir l'assaut des vents !
C'est pas le tout mais nous devons regagner le bateau à la nage, c'est moins drôle car l'eau nous semble froide après notre ballade au soleil.
Ces émotions nous ont ouvert l'appétit et les hommes nous concoctent un fameux repas: Saucisses purée. Comme à la maison s'il vous plait ! Un régal !
Le vent souffle de plus en plus fort, nous sommes bien abrités dans notre cockpit. Personne ne fera le tour du "lagoon" ce soir, ça décoiffe à l'avant... Chacun se retire dans sa cabine pour une nuit bercée par le bruit des vagues et du vent. Au loin Naoussa la blanche scintille ....

Vérification du bon ancrage en prévision du coup de vent annoncé. 15 m de fond au moins 60 mètres de chaine. En fait le fond est sablo-argileux, très bonne accroche de l'ancre. Nous avons même eu du mal à la décrocher du fond à notre départ.
La pointe de la péninsule au début du coup de vent
Le chemin qui mène au phare où nous sommes allés pour débusquer une géocache. Superbe endroit !
La baie de Naoussa bon refuge en cas de Meltem. Au premier plan à droite notre cata au mouillage.
Mercredi 8 juin (D.F.) ( parcouru 0 MN)
Le vent, les vagues nous ont bercé toute la nuit. Il est 8h00 et le bateau est encore endormi. je fais chauffer de l'eau dans la bouilloire et trois visages emergent des coques. Petit déjeuner classique et quatre têtes dépitées qui regardent les risées qui s'enchainent les unes derrière les autres ! Toujours autant de vent avec des rafales supérieures à 30 noeuds de vent réel.
En début d'après midi nous sommes démarchés par un taxi boat pour aller à Naoussa. Lolo négocie le prix et rendez-vous est pris pour 15h.
Préparation du sac étanche et soudain un petit canot de pêche apparait au loin, voici notre taxi.
Lolo et moi enfilons un K-way et c'est le grand départ. Quelle drôle d'impression que de voir le canot en suspension, moteur au ralenti, devant nous un creux de 1,50m. Nous avançons tout doucement au rythme de la vague. Entrée dans le port avec les même vagues mais par le travers! Enfin nous voilà à quai ! Naoussa nous voilà !
Nous sommes émerveillés par le charme des maisons habillées de bougainvillées, de géraniums et de lauriers roses. Le temps parait suspendu, les chats font la sieste, les commerçants aussi!
Nous redescendons vers le vieux port qui abrite une multitude de caïques multicolores et quelques chalutiers.
18h c'est l'heure du retour. Nous enfilons les K-way, tout est OK. Le pilote me demande de m'assoir sur le fond... mauvais présage ! Effectivement je ne vous dis pas le tape-cul ! Les vagues sont de face. le canot se cabre à 45°et redescend s'affaler dans le creux. Douche gratuite !
Nous arrivons enfin sur le lagoon et déchargeons les victuailles.
Petite ruelle et église orthodoxe de Naoussa
Marc et Marie attendaient notre retour pour aller à la nage à terre et faire une ballade jusqu'au cap. Ils déposent un travel bag dans la géocache du phare. Sa mission sera de parcourir le monde d'île en île. (En fait il sera prélevé quelques jours plus tard par un couple de Norvégien qui lui feront faire une grande ballade dans le nord de la Norvège au delà du cercle polaire... Bonne route à big fish (Nom de baptème de ce travel bag)
Repas du soir, tzatziki maison + Ouzo pour l'apéro et omelette garnie.
La météo toujours pareille. Soirée lecture au chaud ! 22h30 dodo !
Jeudi 9 juin (MC.I.) (parcouru 0 MN)
Toujours du vent, un peu moins fort mais compte tenu des vagues aperçues lors de notre ballade à terre nous décidons de passer encore cette journée à l'abri. Aucun bateau d'ailleurs ne quittera son mouillage de la journée.
Nous relions la plage, moi à la nage et les autres avec l'annexe.
Sur la plage nous ne ressentons pas le vent, nous sommes bien protégé du coup, le soleil chauffe bien.! L'eau est très bonne. Les fonds toujours aussi décevants !

Petite plage bien abritée du vent. Le soleil chauffe ! très agréable...
L'après midi c'est notre tour à Marc et moi d'aller à Naoussa. Nous prenons le même taxi boat mais il nous conduit tout de suite vers la rive où son fils nous conduit en voiture. Du coup le parcours est moins humide que pour Lolo et Dom. Tant mieux pour nous !
Nous adorons flâner dans la ville même si nous trouvons qu'il y a pas mal de touristes. ce qui doit être bien pire en plein été !
A 20h précises notre taxi nous attend et retour au bateau . Nous retrouvons avec plaisir sa quiétude et nos amis.
Essai de repas raté au restau du fond de la baie (juste en contrebas de la chapelle) Zut ! elle est fermée en soirée !! Peut-être en été ?
Donc repas à bord, ratatouille épicée aux poudres des vertus de chez Rollhinger. Demain nous levons l'ancre ! Enfin !
Vendredi 10 juin (parcouru 26 MN) (D.M.)
Ce matin nous quittons la baie de Naoussa après y avoir été bloqués deux jours. Nous sommes les premiers à quitter le mouillage. La mer est encore agitée dans le chenal de sortie. Avec les vagues de face, nous avons un peu de mal à hisser la grand voile arisée à un ris. ça chahute pas mal. Nous filons au pré bon plein à 7 noeuds avec un vent bien établi entre 15 et 20 noeuds. Nous contournons le cap, virons plein sud et nous prenons le vent au largue avec la houle qui nous pousse. C'est très agréable en plus il fait beau et plus chaud.
Vers 13h30 nous passons le cap sud de l'île de Despothiko puis remontons le chenal entre antiparos et Despothiko. Superbes couleurs turquoises avec une mer d'une limpidité cristalline !. Nous avons pour la première fois depuis notre arrivée en Grèce pu réaliser la totalité du parcours à la voile et c'est vraiment super agréable (Pointe maxi à 9 noeuds)
Nous nous installons au mouillage par 4m sur fond de sable..
Après le repas nous profitons de cette eau superbe puis petite sieste.
Lolo, Marie et moi embarquons dans l'annexe pour espérer découvrir des grottes qui sont au sud ouest d'antiparos. 1,5 MN plus loin, au pieds de belles falaises blanches, nous ne trouvons pas de grottes mais un beau porche sous lequel nous nous baignons. Les filles passeront même à travers la muraille par deux petites fenêtres que la mer a creusées. Retour au bateau, puis petite ballade tous les quatre sur l'Ile de Despothiko.
Nous marchons jusqu'au passage de tsinmidri que nous voulons voir par nous même. On nous met tellement en garde !
Il ne semble pas si dangereux et plus large que ce que décrit le pilote côtier. Néanmoins nous ne voyons pas s'il y a des roches affleurantes ou noyées qui réduiraient son passage.
La ballade sur l'île est très agréable et se fait au milieu des chèvres et des lapins qui détalent à notre passage.
Au retour au moment de débarquer un incident ! Dom tombe à l'eau juste devant les marches du cata. Il est frigorifié. On met le moteur en marche douche chaude pour tout le monde et une bonne grosse pasta bolognèse à l'intérieur. Le soleil caché, il fait frais. Mais le vent est tombé le plan d'eau est calme.
photo de l'équipage au complet au passage de tsinmidri
Ballade sur l'ile.

Au loin à gauche, notre cata au mouillage.
Falaise de sable blanc solidifié.
Samedi 11 juin (parcouru 27 MN) (L.F.)
Quel régal au réveil ces eaux claires et limpides! et quel calme, même les bateaux quittant le mouillage glissent au ralenti pour ne pas troubler la quiétude des lieux...
Baignade pour tout le monde, petit dej. puis nous levons l'ancre à 8h45.
Aujourd'hui c'est la pétole, la navigation se fait au moteur sur une mer d'huile qui nous rappelle presque notre traversée retour de corse l'an dernier!
Comme d'habitude dans ces cas là, activités débordantes à bord: lectures, broderies en tout genre, méditation profonde... qu'il fait chaud... Tout à coup Marie s'écrie "et si on se baignait ?". Super idée. Les moteurs sont coupés et plouf tout le monde
à l'eau !
Hum ! ça fait du bien, nous voilà tous rafraichis.
La navigation reprend et partout à l'horizon nous distinguons des îles. Nous sommes au cœur des cyclades... Repas en mer puis en début d'après midi nous sommes en vue de notre mouillage sur la côte ouest de Polyaigos, dans la baie de Manolonisi. Superbe !! des roches d'un blanc éclatant érodées par le vent tombent dans la mer, on dirait des plaques de neige.

Impression surprenante par cette température caniculaire ! C'est grandiose, isolé de tout, bien que quelques ruines témoignent d'une occupation ancienne. Marie et Marc partent en ballade avec le kayak dans la baie pendant que Dom et moi nous baignons dans ces eaux turquoises et cristallines !
Sur les conseils de nos amis nous partons à notre tour en ballade avec le kayak, nous partons à la découverte de la petite île et montons à son sommet d'où nous avons une vue extraordinaire de notre mouillage. Une vraie pub ! mais mieux nous y sommes en vrai !




Seuls dans un mouillage idyllique !

Dimanche 12 Juin 2016 (parcouru 23 MN) D.F.
Lever, petit déjeuner et baignade pour tout le monde. Nous quittions Poliaygos un peu avant 9h00. Nous levons l'ancre, un petit coucou à Jeanine et Robert (nos Bretons grégaires) cap au NW pour contourner Milos et entrer dans la baie par la passe située au Nord.

Nous affalons les voiles à l'intérieur du cratère de cet ancien volcan en longeant des villages de pêcheurs pour venir nous amarrer dans le port d'ADHAMAS.
Il y a un fort clapot et nous mouillons cul à quai après avoir jeté l'ancre. Deux personnes nous prennent les amarres à quai. Le bateau est chahuté par le ressac. Marc décide de rester à bord. Nous commençons le plein du réservoir d'eau. Et oui le bateau aussi a soif !! tandis que nos deux sirènes cherchent désespérément quelqu'un à qui payer notre éco. Un autochtone leur précise que quelqu'un viendra sur le bateau plus tard... Les sirènes et moi partons à la recherche d'un super market, mais comme précisé en tête du journal du jour, nous sommes dimanche, et le dimanche les super markets sont fermés !!! Tandis nous nous rabattons sur une échoppe spécialisée en vins et spiritueux. nous faisons le plein pour les passagers... Ouzo, bière, vin blanc, vin rouge, puis retour sur le quai.

Marc est en grande discussion avec deux autochtones ( nous apprendrons plus tard qu'il s'agissait d'un français, de son cousin canadien et d'un oncle en voyage sabbatique qui allaient retourner sur Athènes pour laisser leur voilier dans une marina le temps d'aller régler quelques affaires à Montréal).
Nous transbordons les provisions, les terriens remontent à bord.
Nous appareillons et le percepteur n'est pas passé ...!

Cap SW vers la baie de Pivari qui va nous protéger des vents forts de Sud qui doivent se lever dans l'après-midi.
Mouillage le long d'une petite presqu'île devant une plage qui se termine par une petite colline rocheuse coiffée par une chapelle. Baignade, apéro, repas, longue sieste pour les uns, farniente pour les autres. En fin d'après midi les sirènes ont pris leurs aises sur la plage. Nous mettons l'annexe à l'eau pour les rejoindre à terre mais nous commençons par la visite de la chapelle remplie de belles icônes. Une fois la porte refermée nous contemplons tout l'intérieur du cratère qui forme cette magnifique baie entourée par un cirque montagneux.


Nous rejoignons nos deux sirènes en pleine performance artistique, à base de galets disposés sur le sable... Le nom de notre bateau y est inscrit.
Plus loin nous découvrons un champ de salicorne.



Retour vers la chapelle, j'y accompagne ces dame, Marc nous attends près de l'annexe. retour au bateau comme à l'aller, les filles à la palme, les gars à la rame.
Douche pour tout le monde, apéritif (avec un TUC chacun), Marie nous prépare un pain perdu pour notre repas puis yaourt nature parfumé à la cerise comme dessert.
Soirée lecture et tout le monde au dodo, il est presque minuit.
Lundi 13 Juin 2016 (parcouru 0MN) MC.I
Lever matinal pour Marc et moi. Rituel du matin avec notre jus de citron devenu indispensable. On dirait que le vent s'est un peu calmé par rapport à cette nuit mais nous n'avons pas envie de nous baigner pour le moment. Des nuages dévalent de la montagne devant notre "salle à manger". Devant si l'on peut dire puisque le bateau sur ce bassin devenu plus calme se promène au bout de sa chaîne. Nous faisons même un tour complet. C'est difficile pour moi dans ces conditions de mener à bien une petite aquarelle de l'entrée de la baie avec ses deux rochers sentinelles.
Marc dessine et écrit dans son journal où il transcrit chaque mouillage avec une carte. Moments paisibles, il fait chaud presque moite. Lolo et Dom nous rejoignent pour le petit déjeuner, Dom a terminé sa dernière brioche récupérée à l'hôtel à Athènes, c'est donc pain pour lui aussi.
Le vent se lève mais le soleil est là. Lolo et moi décidons de nous baigner. Nous enfilons masque et tuba et partons en exploration de la cote rocheuse.
Malgré les vagues et le vent c'est plutôt facile d'atteindre les rochers. ce sont à ce jour les plus beaux fonds rencontrés en Grèce. Des herbiers de posidonie parsemés de dizaines de gros bi-valves. Par contre pas d'holoturies. Dans les anfractuosités des rochers très découpés, des poissons: seran écriture, girelles paon, sar à tête noire, saupe, castagnoles et plusieurs petits mérous (à priori). A la pointe du rocher à l'abri du vent c'est encore plus beau avec des algues vertes en forme de petits buissons qui dansent dans le courant, des éponges noires certaines assez grosses.Nous ne revoyons pas les espèces de millepattes observés la veille au soir. Lolo et moi en déduisons qu-'ils ne sortent que lorsque la lumière décroit.

Nous prenons pieds sur la plage où nous nous réchauffons à l'abri du vent, au soleil avec quelques mouvements de yoga. Que c'est bon !
Cette longue plage est pour Lolo et moi une vraie malle au trésor: des galets de toutes les couleurs,plus beaux les uns que les autres nous appellent : "emmenez moi" semblent-ils dire. Qu'à cela ne tienne, j'ai emporté ma petite bourse noire qui protège mon masque de plongée. Nous arpentons longuement l'estran pour choisir les plus beaux: Lolo est plus raisonnable que moi puisqu'elle choisie les petits formats. A ce rythme ma bourse est vite remplie !

Nous nous arrêtons pour revoir notre "land'art" d'hier, fait de nos petites mains, et l'admirer bien sûr. Nous sommes plutôt fières de nous! Nous avons écrit ULLA 2016 (Le nom de notre bateau)
Retour à la nage, le sac de galets calé sur le creux de mon dos, il est lourd !
Les hommes nous accueillent d'un : "on a faim !!"
ARS salade de pâtes, sieste.
Le vent du SUD est bien présent désormais, le ciel est sombre. Nous relevons des pointes à 32 nœuds malgré notre protection relative. Il ne doit pas faire bon en pleine mer. Notre bateau tire sur sa chaîne, l'ancre a dérapé d'au moins 10 mètres mais finalement croche de nouveau et semble bien calée. Nous avons rajouté de la longueur de chaîne et grand bien nous en a pris. D'autres bateaux ont dérapé et sont partis de cette baie pour essayer un autre mouillage plus loin. Le temps s'étire, chacun vaque à ses occupations. Dom étudie le cours des Glénans, Lolo commence un nouveau bracelet bleu, Marc complète son journal de bord et je brode un petit poisson.
Le soir arrive, je réalise pour l'apéro, un tsatsiki maison que je roule dans les deux tortillas qui nous restent. On se régale.
Repas omelette concoctée par Dom puis fromage blanc aux cerises confites que tout le monde a adopté avec plaisir. Quelques gouttes de pluie rafraîchissent l'atmosphère, le vent se calme un peu.
Bonne nuit.

Mardi 14 Juin 2016 (parcouru 67 MN) DM
Le vent ayant considérablement baissé nous allons, après le petit déjeuner, faire une dernière trempette dans la baie d'ormos Milou. Marie-Claire m’entraîne vers les rochers qu'elle a visités hier avec Lolo. L'eau est froide et j'ai rapidement des frissons. Nous observons de beaux poissons dont deux qui nous semblent être de jeunes mérous. Ce secteur est tout de même plus poissonneux que les autres endroits visités.
Nous quittons ensuite la baie pour rejoindre Hydra à un peu plus de 65MN.
Nous hissons la grand voile et naviguons un temps ainsi, puis nous devons mettre le moteur d'abord par intermittence puis progressivement en permanence.
En route pendant que Lolo et Dom font la sieste 5 dauphins viennent jouer dans les étraves. Instants magiques que j'ai réussi à filmer.
En arrivant près de l'île un orage nous effleure, à peine une petite averse qui rince un peu le bateau d'une bonne eau douce.
Vers 19h30 nous arrivons à Hydra et essayons de trouver une place au port mais il est tard et celui-ci est saturé.
Nous nous rabattons sur la crique de Mandraki où nous mouillons à la bermudienne comme le monocoque près duquel nous nous plaçons à une vingtaine de mètres.
Notre voisin ne semble pas très content même pas un bonjour !
Nous nous douchons et une fois changés nous partons avec l'annexe que nous laissons au fond de la crique pour rejoindre un chemin puis une petite route qui nous mènent à la superbe ville d'Hydra (20 minutes à pieds).
Le port est très animé et bruyant et finalement nous ne regrettons pas notre petite crique très clame.
La ville est très agréable, nous serpentons dans quelques ruelles pavées et nous jetons notre dévolu sur une petite taverna qui nous semble plutôt occupée par des locaux ce qui nous semble plutôt bon signe.
Finalement nous nous régalons de plats typiquement grecs, parfaitement cuisinés et arrosés. La table est couverte de verres nous sommes morts de rire,nous n'avons même pas de place pour les assiettes !
Nous rentrons par la même petite route il fait chaud et lourd.
La petite ballade dans la nuit le long du rivage est très agréable.
La fatigue nous gagne et une fois au bateau personne ne demande son reste et nous filons au lit.

Arrivée devant le port d'Hydra.
Notre mouillage à Mandraki et au premier plan notre annexe au petit ponton
extrait journal de bord |
Mercredi 15 juin 2017 (parcourus 15MN) LF
Aujourd'hui c'est jour de "courses" dit comme ça ce n'est pas très emballant... et pourtant nous sommes tous heureux de partir à la découverte d'Hydra que nous n'avons qu'effleurée hier soir.
Nous ressentons déjà que la chaleur sera forte aujourd'hui et il n'est pas encore 10h !
En chemin nous croisons des mulets lourdement chargés car en effet sur cette île pas de voiture à part quelques pétrolettes chargées de l'entretien. Tout est transporté à dos de mulet !

Sur le chemin d'Hydra
Nous reprenons notre chemin de la veille et rapidement nous retrouvons le port d'Hydra.
La découverte de la ville est très agréable, un plaisir car il n'y a pas grand monde à cette heure. Les ferrys en provenance du continent ne sont pas encore arrivés !
A cette heure le port est essentiellement marchand et nous assistons au déchargement du bateau de marchandise, les mulets à la queue-leuleu attendant d'être lourdement chargés de caisses et matériels en tout genre. Matelas, sable, ciment, eau minérale... !! tout y passe... ou presque. Une machine à laver traîne sur le quai... elle sera emportée sur un diable à travers les ruelles !
Presque tout est transporté à dos de mulet
Après avoir fait le tour du port nous nous enfonçons dans les ruelles et prenons de la hauteur.
En effet la ville est bâtie à flanc de colline pour se jeter dans la mer.
Nous arpentons et nous perdons dans ce dédale de ruelles inondées de soleil, les maisons sont blanchies à la chaux, le bleu du ciel, les couleurs flamboyantes des bougainvilliers... tout y est, c'est superbe. Au bout la vue sur la baie est grandiose, nous sommes loin de l'agitation du port !

Nous redescendons vers le port qui vu d'en haut est vraiment pittoresque !

Nous rejoignons Marie et Marc qui sont attablés devant une bière fraîche...
Après quelques emplettes (quelques fruits et légumes, yaourts et confitures...) Nous décidons de manger sur place. Nous optons pour la taverne Lulus, traditionnelle taverne avec nappes à carreaux, à l'ombre d'un gros ficus. Salade Grecque, crevettes, calamars, souvlakis...
Nous voilà requinqués et reprenons le chemin de notre bateau.
Nous ne sommes pas mécontents d'échapper à l'agitation du port car cette fois les ferries sont là et ont déversé leur flot de touristes !
Nous retrouvons notre catamarans et oh surprise ! deux monocoques ont réussi à se coller entre notre bateau et notre voisin, qui ce matin déjà ne s'était pas montré très heureux de notre voisinage ! pour le coup il est servi ...!
On s'en moque car après un bain rafraîchissant, on lève l'ancre pour notre prochaine destination POROS.
Peu de vent mais tentative tout de même de navigation à la voile. Nous avançons tranquillement et c'est plaisant de se sentir glisser sur les flots.
Nous prenons un chenal étroit entre le continent et l'île de Poros. Le paysage est très différent de ce que nous avons vu jusqu'à présent. Beaucoup plus verdoyant... des cyprès, des oliviers... quelques maisons aux couleurs ocres aussi. "Comme un air de Toscane" nous dit Marie.
Nous longeons le typique port de Paros, il est déjà tard la lumière est belle, nous glissons sur l'eau lentement et ne savons plus trop où nous sommes Grèce ? Italie ? C'est étrange...
Poros vers l'entrée du chenal.
Nous poursuivons notre chemin malgré les "placeurs" du port qui nous invitent à accoster en faisant de grands gestes.
Vers 20h nous mouillons non loin de Paros dans une charmante baie, un bon repas, nous admirons les étoiles, la soirée est chaude... c'est bon les vacances !!
Profitons, profitons !
Jeudi 16 juin 2017 (parcouru 0 MN) DF
Le soleil s'est levé sur la superbe baie de Yéroliména.

Deux bateaux Français au mouillage. Notre cata au 1er plan
extrait journal de bord |
Baignade et petit déjeuner.

Notre baignade matinale
Marie et Marc mettent le kayak à l'eau et s'en vont à la découverte des alentours.
Pendant ce temps nous nous re-baignons et Lolo fait le tour de la petite île qui ferme l'entrée de la baie. A leur retour nous prenons la suite, accostons sur la petite plage Sud et après un peu de tout terrain, nous prenons un petit chemin qui nous conduit sur la deuxième plage très fréquentée par des anémones urticantes.

Découverte de la baie en kayak
Nous les laissons à leur bain de soleil aquatique et continuons sur le sentier côtier. Il fait chaud ! Retour au kayak, petite boucle dans la baie et c'est l'heure du repas (salade composée et ananas en dessert) un seul regret point de chocolat !
Sieste, baignade, pêche aux coquillages nous amènent jusqu'en fin d'après-midi, Marie et Marc à leur tour vont se promener sur le sentier côtier.
Retour puis dernière baignade avant la douche et l'apéritif. Lolo nous a préparé des pâtes à la sauce tomate et en dessert yaourt accompagné de son coulis de cerise avec cerises entières ! En fait il s'agit d'une confiture très liquide avec des cerises entières (nous en sommes au deuxième pot !) café, soirée à contempler les étoiles et une mention spéciale pour les pêcheurs de coquillages qui ont remonté quelques merveilles du fond de la baie. Bonne nuit les petits.
Vendredi 17 juin 2017 (parcouru 0MN) MCI
C'est déjà notre dernière journée à bord d'ULLA... il faut en profiter au maximum ! Lever à 6h, je profite des premières lueurs du soleil pour peindre une dernière aquarelle.

Dernière aquarelle
Que cette baie est calme, tellement différente de nos précédents mouillages, des arbres (pins, chênes verts, oliviers sauvages...).
Des chèvres remontent vers les sommets en traversant les deux plages. Leurs cris et leurs cloches résonnent pendant longtemps.

Instants simples, paisibles...

Marc me rejoint, petit jus de citron puis nous nous glissons dans l'eau. Qu'elle est bonne et douce. !


Je chausse masque, palmes et tuba et vais rendre visite au petits poissons. Cette baie est tellement riche, c'est celle où nous aurons admiré le plus de vie. Des éponges noires, oranges, jaunes en tube (que je n'avais jamais vues), quelques grandes nacres, des herbiers de possidonie mais aussi des algues "herbes vertes" près du rivage peuplées d'anémones vertes avec le bout des tentacules roses ! De nombreux poissons: les habituels serrans écriture, girelles paon, communs, castagnols, sars mais aussi de nombreux gobies, des apogons rouges vifs à l'ombre des roches, une lotte,:poisson plat qui se cache tout au fond de l'eau, des crénilabres tachetés de brun... quel plaisir !
Lolo passe également de longs moments sous l'eau à observer les fonds. Dom fait des tours de lagoon.
Nous nous retrouvons tous autour du petit déjeuner habituel. Puis re-baignade, il fait chaud aujourd'hui. La matinée s'écoule doucement nous passons beaucoup de temps dans l'eau, nous allons bientôt avoir des nageoires qui vont nous pousser !
Dernier repas en mer, nous terminons les provisions. Il ne reste vraiment pas grand chose dans les placards et frigos.
Encore un bain, quelques photos et nous levons l'ancre pour Athènes.
5 heures de navigation au moteur, pratiquement pas un souffle de vent et une chaleur caniculaire !
Nous arrivons au port, atterrissage facile au quai, nous devenons des pros. Mais le plan d'eau est calme, pas de vent et deux personnes de Fancy sailling qui sont là pour passer les haussières à terre..
Il fait très chaud, beaucoup de bruit en cette fin d'après midi...difficile retour à la réalité après quinze jours de quiétude et de presque solitude !
Les personnes se succèdent à bord, un plongeur vérifie les hélices et la coque, un second les voiles et les moteurs, un troisième vérifie les sanitaires, un agent assermenté vérifie la VHF... Cela n'en finit plus, nous sommes déjà saoulés !!!
Georgios complimente notre captain pour le choix des mouillages, nous sommes les premiers à n'avoir fait d'escale dans aucun port ! Que font les autres bateaux ?!
Nous sommes collés les uns aux autres ! Un voilier à tribord, un yacht à bâbord. On pourrait d'ailleurs toucher la coque à travers le hublot de notre cabine !
Enfin les formalités du check-out sont terminées: RAS. Maria vient nous faire signer les derniers documents, libère notre caution et nous sommes libres. Elle nous rembourse les 160 euros injustement demandés au départ pour le moteur de l'annexe qui était prévu dans notre contrat.
Nous retournons au restaurant que nous avions déjà testé avant notre départ. Nous rentrons nous coucher vers minuit mais notre bateau est amarré juste devant un bar qui fait discothèque !!! Chaleur étouffante (il a fait 42 degrés l'après midi) + musique à fond... pas de doute les vacances sont finies... et la nuit bien courte !
Distance totale parcourue sur deux semaines : 291 Milles Nautiques presque 540 kilomètres.
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