jeudi 6 avril 2023

LE TOUR DU MONDE DE GRAOULLY: SALVADOR DE BAHIA MARS 2023

San Salvador de Bahia 12-13-14 Mars 2023

Reprendre la route après Mangue Secco est difficile d’autant que plus on approche de San Salvador de Bahia plus la circulation se densifie ! 

Mais le GPS nous guide sans trop d’erreurs et nous arrivons dans le quartier du Rio Mervelho sans encombre. Pour nous guider nous utilisons l’application Maps.me, son avantage est que nous pouvons télécharger les cartes et naviguer sans réseau. Les cartes sont formatées pour la route ou la randonnée ! De plus c’est gratuit ! … en tous cas pour l’instant ! 

Nous garons la voiture au sous-sol et intégrons notre chambre dans un hôtel au charme un peu désuet. L’Hotel Catharina Paraguay nous a été conseillé par Nicolas le patron de la marina Jacaré. Le personnel ne parle pas un mot d’anglais et nous faisons donc toute la conversation avec google translate.







Nous décidons d’aller nous promener sur le front de mer car nous sommes placé à une centaine de mètres de la plage. Nous sommes dimanche et il ya beaucoup de monde en promenade sur la piste piéton du littoral. L’ambiance est très familiale et nous nous sentons plutôt à l’aise. Nous repérons un glacier et nous installons pour déguster une glace. 


Le soir nous allons diner dans un restau situé à 50 mètres de l’hôtel. On nous a fortement conseillé de ne pas sortir dès la nuit tombée. Cela crée d’emblée pour nous un climat anxiogène. On se demande si derrière chaque piéton que l’on croise ne se cache pas un grand méchant loup prêt à nous dévorer où à nous piquer notre portefeuille !! Quoiqu’il en soit ce n’est pas pour ce soir car nous rentrons sains et saufs à l’hôtel ! 

Le matin pendant le petit déjeuner nous contactons nos amis Isabelle et Bruno qui logent dans le quartier du pelhourino (Pilori en portugais, en mémoire de celui qui était installé au milieu de la place principale pour punir les esclaves !) situé dans la vieille ville haute. Nous nous fixons rdv devant le couvent SAO FRANCISCO.

Nous nous y rendons avec un Uber et il nous faudra une bonne demi-heure pour atteindre le lieu de rendez-vous. Nos amis logent tout près d’ici, leur choix est probablement meilleur que le notre. Le fait que notre hôtel avait un parking privé avait motivé mon choix mais la situation est moins agréable.

Nous visitons le couvent qui a beaucoup moins de charme que celui d’Olinda et nombreux endroits sont de plus inaccessibles. 









L’église est stupéfiante car il n’y a pas un espace qui ne soit pas recouvert de feuilles d’or ! Moi qui aime la simplicité de l’architecture romane suis un peu décontenancé ! 




Nous déambulons ensuite au travers des rues du centre historique qui sont très colorées et très animées. On sent que tout tourne autour du tourisme, nous sommes sollicités de toutes parts et en permanence ce qui rend la promenade un peu usante !


















Nous visitons deux petits musée et la fondation d’un photographe dont j’ai oublié le nom !! 

Nous croisons sur la grande place nos copains bateau Marseillais Jean-Louis et Véronique qui nous content leurs mésaventures ! 


En effet la veille en descendant d’un taxi Véronique a été agressée par un type qui lui sauté dessus, lui arrachant un collier de  pacotille qu’elle avait autour du cou et son sac à main qui heureusement contenait le strict minimum et surtout pas leurs passeports ! Ils sont allés porter au commissariat , le type en question est connu de la police et porte d’ailleurs un bracelet de détention car il est en liberté conditionnelle ! C’est grâce à ce bracelet qu’ils ont pu grâce au tracé de ses déplacements déterminer son identité. Connaissant la détresse du personnage en question Véronique a renoncé à porter plainte malgré l’insistance de la police, pensant qu’une plainte ne ferait qu’ajouter une pierre de plus dans son « sac à dos » de la vie déjà bien lourd ! 

Pour compléter le facteur lié à l’insécurité l’office du tourisme délivre une carte du centre historique de la ville avec un code couleur, rues jaunes que l’on peut arpenter sans danger et rues blanches réputées dangereuses et donc à éviter ! Encore une chose qui ajoute au climat anxiogène qui règne dans cette ville ! 

En milieu d’après-midi nous rentrons à l’hôtel en prenant l’ascenseur qui joint la ville haute à la ville basse. Nous commandons un Uber et le temps qu’il arrive nous patientons vers un petit bassin alimenté  par un jet d’eau. 6 policiers sont là armés jusqu’aux dents !! Ils nous font signe de venir près d’eux pour ne pas rester seuls de l’autre coté de la fontaine. On est sidéré de ce conseil car rien ne laisse supposer que nous courrions le moindre danger ! 

En allant rejoindre notre Uber qui vient d’arriver, un homme d’une trentaine d’année nous sollicite pour de l’argent, il a les jambes creusées par des plaies infectées. Nous lui faisons signe que notre taxi nous attend et accélérons le pas. Il nous injurie, on ne se sent vraiment pas à l’aise dans cette ville !  

Le lendemain nous retrouvons de nouveau nos amis pour une visite de quelques musées puis nous descendons par le grand élévateur jusqu'à la ville basse qui est bien décatie !













Nous nous rendons sur le marché Joaquim, un marché immense qui fait penser à la médina de Tanger. C’est noir de monde et on y vend de tou y compris des escargots et des tortues. L’ambiance est très sympatique et le fait qu’il y ait tant de monde, nous nous sentons en totale sécurité. Nous y passerons quelques heures très agréables ! 
















Nous mangeons le midi dans un petit restau au centre du marché. On y sert des spécialités Brésiliennes pour quelques réals. On se régale et les gens du restau comme les autres clients voyant que nous sommes étrangers sont au petits soins pour nous aider du mieux qu’ils peuvent ! 

En fin d’après-midi nous retournons à l’hôtel et nous finirons par un restau très sympa. Nous nous couchons assez tôt demain car nous aurons une grosse journée de route pour rallier le parc de Chapada Diamantina.

La ville mythique de Salvador de Bahia ne nous a pas emballés. Mis à part le quartier historique finalement très petit la ville basse est très décrépie. Beaucoup de bâtiments anciens ou des années cinquante sont abandonnés et donnent une ambiance de fin du monde ! 

Le reste de la ville est essentiellement constituée soit de condominium (propriétés entourées de hauts murs et fils de fer barbelés ou électrifiés dans lesquelles sont regroupés soit des maisons sous forme de lotissement soit des immeubles) dont chaque entrée est munie de lourds portails gardés !  Soit de favélas construites en briques rouges ou faites de bric et de broc. 

Bien sûr il y a la baie de tous les saints mais le ciel très chargé de gros nuages ne nous a pas permis d’apprécier la vue. On nous a dit que Salvador doit se faire par la mer. Que les mouillages ont superbes ! Nous avons peut-être mal monté notre voyage pour cette partie et nous avons raté notre rendez-vous avec Bahia ! 


Extraits du carnet de voyage de Marie-Claire







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